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Portrait : Grégoire Jacob, un blogueur écolo positif

« Ecolo du jour », c’est ainsi que Grégoire Jacob a baptisé son blog. Cet écologiste convaincu s’est engagé dans le milieu associatif dans les années 90. Une expérience qui lui a permis de se familiariser avec l’écologie et d’en comprendre les enjeux.

 

Après avoir vécu six ans en Suède, pays où la dimension écologique est ancrée dans la société et qu’il compare à un « laboratoire d’idées », Grégoire a décidé, comme beaucoup de ses semblables, de créer son propre site. Son but ? Exprimer ses idées sans pour autant leur donner un côté revendicatif, les diffuser et surtout, donner envie aux autres en donnant une autre image de cette thématique, à mille lieues du cliché sectaire.

 

Vivre écolo, mode d’emploi

 

Il explique que l’écologie est le mode de vie le plus adapté au monde du 21ème siècle et qu’il n’apporte aucune contrainte. Etre écolo passe par des gestes simples : manger local et de saison, avoir son propre potager, privilégier les transports en commun, la marche ou le vélo. Loin d’être sensible à la technologie, aux publicités et autres futilités, il achète uniquement ce dont il a besoin : « je ne me sens pas tributaire de la société de consommation. » Finance, travail, énergie… Le blogueur n’a de cesse de prouver à ses 5 000 lecteurs mensuels que l’écologie est avant tout une approche globale, qui touche tous les pans de la vie quotidienne. 

 

De l’écologie symbolique à l’écologie politique

 

En tant que militant associatif, il participe régulièrement à des événements éco-responsables et sera d’ailleurs présent à la marche pour le climat de Lille, le 29 novembre prochain. Il souligne alors l’importance de manifester, de prendre des décisions et d’alerter les politiques. Il faut leur montrer que « nous sommes prêts, nous, citoyens du monde, et que nous sommes à la hauteur des enjeux ».

 

Quant à la COP 21, Grégoire n’en attend rien. Pour lui, la conférence sur le climat de Copenhague, en 2009, a apporté énormément d’espoirs. Hélas, ces derniers ont été déçus par manque de courage des hommes politiques. « La COP 21 est un accord exigeant, mais je n’y crois pas car il y a trop d’enjeux. Le résultat risque de ne pas être suffisant. » Pour lui, c’est évident, le changement citoyen prime sur l’imposition politique. Il tient donc à chacun de nous de se remettre en question et d’adopter ainsi un mode de vie sain, éthique et plus écologique. 

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